Description |
La Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) souhaite rénover le réseau d’irrigation de Merville, étant concessionnaire du réseau pour le compte de l’État. Les communes concernées sont Grenade, Merville, Daux, Mondonville, Seilh, dans le...
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La Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) souhaite rénover le réseau d’irrigation de Merville, étant concessionnaire du réseau pour le compte de l’État. Les communes concernées sont Grenade, Merville, Daux, Mondonville, Seilh, dans le département de la Haute-Garonne. De manière générale, la modernisation du réseau consiste à réaliser des tranchées pour poser de nouvelles canalisations. Le chantier est mobile et se déplace à l’avancement (200 à 300 mètres par jour et par équipe). En section courante, les travaux de remplacement ont une emprise de 7 à 8 mètres. À noter que cette emprise peut être réduite en cas d’enjeu (traversée de haie par exemple). Les étapes des travaux sont les suivantes : • Dépose des tuyaux neufs par un engin, le long de la future tranchée - • Ouverture de la tranchée pour la pose de 1 barre de tuyau, par la pelle en reculant - • Dépose des terres triées par horizon sous forme de 2 merlons longitudinaux - • Pose manuelle des tuyaux en fond de tranchée - • Pose de T si appareillages (vanne de sectionnement, anti-bélier, purge) - • Fermeture de la tranchée par la pelle à l’aide de son bras - • Maintien d’un trou de 1 m au droit de l’extrémité de la barre pour emboitement de la barre suivante. Il existe des spécificités sur certains secteurs qui nécessitent de passer en fonçage ou forage dirigé. C’est le cas par exemple de certains cours d’eau qui présentent des enjeux piscicoles, où le passage en tranchée ouverte n’est pas envisageable. Divers effets du projet, en phase chantier principalement, sont prévisibles au niveau des zones de travaux sur les habitats naturels, la faune et la flore, essentiellement le long des parcelles de cultures, des prairies et friches, en proche lisière de boisements, au droit des berges des ruisseaux et fossés traversés et aux abords immédiats des chemins existants. Ces impacts peuvent se traduire par la destruction ou la dégradation des milieux (habitats naturels d’intérêt - zones de reproduction, territoires de chasse, zones de transit pour la faune) et des individus des espèces exploitant le secteur (flore ou faune peu mobile). Selon la période de réalisation des travaux, ces derniers pourraient générer des impacts sur la faune (dérangement en période sensible, destruction involontaire de jeunes peu mobiles). En effet, des opérations menées au cours des phases sensibles du cycle de vie de certaines espèces (notamment amphibiens, reptiles, oiseaux, insectes) pourraient conduire à des échecs de reproduction, voire à la destruction d’individus. Des mesures ont été intégrées au projet et prises en phase chantier pour éviter et réduire les incidences.
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